Baignée et élevée dans un environnement culturel fort, Gaël LORCY

s'est naturellement - et depuis toujours - passionnée pour la danse, 

la musique, le chant et la langue de son "Pays vannetais" natal, non loin

du "Centre-Bretagne" qu'elle affectionne également particulièrement.

Danseuse depuis ses premiers pas, Gaël fréquente très vite les festoù-noz, les cercles celtiques et le milieu des bagadoù, et monte rapidement

sur scène. Peu à peu, elle écrit des spectacles chorégraphiques, 

en particulier pour Kerlenn Pondi, l'ensemble bagad-cercle de Pontivy classé parmi les meilleurs de Bretagne. Elle s'illustre par ailleurs

en individuel lors de nombreux concours.

Parallèlement, elle s'initie à la flûte irlandaise et à l'accordéon diatonique, mais c'est finalement le chant traditionnel, qu'elle a toujours naturellement pratiqué, qu'elle va chercher à développer.

Après plusieurs années d'imprégnation et de travail en autodidacte affirmée, elle décide récemment de se rapprocher de professionnels

tels que le chanteur-musicien Erik MARCHAND, ou encore Véronique BOURJOT, Ollivier LEROY, Mariannick BOND-MADIOT et Agnès BROSSET, spécialistes de technique vocale. De quoi confronter et affiner

ses connaissances, et obtenir d'autres clés pour continuer à avancer.

Mais point trop n'en faut: Gaël souhaite, autant que possible et malgré l'évolution des codes artistiques, privilégier l'instinct et la spontanéité

qui caractérisent la "culture populaire", et tout en essayant de garder

à l'esprit le  - plutôt "les" -  rôles originels du chant traditionnel breton.

Bref, tenter de trouver un équilibre, son équlibre tout du moins,

dans la continuité et le respect de la "tradition", sans pour autant

nier totalement les nouvelles composantes environnantes.

Si elle est chanteuse, Gaël compose aussi énormément, écrit également des arrangements et, à l'occasion, quelques textes, même si elle préfère, pour le moment, utiliser et ainsi valoriser des textes "traditionnels", quitte à les réarranger si besoin. "Il en existe de très beaux qui sont encore inconnus du grand public ; ce serait bien dommage de s'en priver et de

les laisser mourir dans les tiroirs...".
Sous ces différentes casquettes, elle s'est distinguée lors de concours réputés, où la qualité de son interprétation et de ses créations (en français, en breton, "à écouter" ou "à danser") a été unaniment saluée.

En 2011, elle est sollicitée et sélectionnée pour intégrer la désormais célèbre Kreiz-Breizh Akademi sous la direction d'Erik MARCHAND.

Trois années de formation, d'échanges, de créations et de concerts autour des musiques populaires de Bretagne et du monde: "Une formidable expérience humaine, culturelle et artistique". Et l'obtention d'un Certificat Professionel de Musicienne des Musiques Modales de Tradition Savante

et Populaire.

On lui propose ensuite de passer le Diplôme d'Etudes Musicales

au Conservatoire, qu'elle validera avec les Félicitations.

Après avoir fréquemment chanté en fest-noz, donné quelques concerts

et participé à des expériences telle la musique méditative,

la jeune chanteuse s'illustre aujourd'hui dans plusieurs formations,

principalement pour "faire danser". Elle interprète alors divers terroirs (vannetais, "Centre-Bretagne", gallo-vannetais et Pays de Loudéac),

en français ou en breton selon la "tradition".

Soucieuse de transmettre cet héritage culturel, Gaël (qui a également

une formation d'enseignante) intervient par ailleurs en milieu scolaire

et péri-scolaire, et anime stages ou cours de breton et de chant.